En hiver les jours raccourcissent, nous nous sentons fatigués, notre motivation est au plus bas, notre moral en berne et notre productivité, au ralenti. Et si la luminothérapie permettait de lutter contre ?
En France, près d’une personne sur vingt souffrirait du blues hivernal. La luminosité chute de 100 000 lux l’été à 10 000 lux l’hiver. Or, notre horloge biologique est en grande partie rythmée par la luminosité ambiante naturelle. Quand le soleil se couche, notre cerveau sécrète de la mélatonine, un neurotransmetteur qui déclenche notre besoin de dormir. Puis quand le soleil se lève, le cerveau reçoit le signal inverse et la production de mélatonine s’arrête. En hiver, c’est le réveil qui nous tire de notre lit et non le soleil. Nous devons donc lutter puisque la production de mélatonine continue et que les mécanismes diurnes comme la production de dopamine, hormone de la performance, ont du mal à prendre le relais.
Une exposition de 20 à 30 minutes par jour, le matin, sous une lampe de luminothérapie homologuée suffit pour lutter contre la dépression saisonnière ou encore les insomnies.
Une exposition de 20 à 30 minutes est suffisante
D’où l’intérêt de la luminothérapie. Elle serait aussi efficace que les antidépresseurs. En imitant l’intensité lumineuse estivale, la technologie pourra permettre de stopper la sécrétion de mélatonine et ainsi nous réveiller totalement.
La source lumineuse doit être placée à la hauteur des yeux (à 50 centimètres environ). Privilégiez les marques de confiance et assurez-vous que ce soit une lampe d’une intensité d’au moins 5000 lux. Il est conseillé de l’utiliser plutôt le matin mais de nombreuses études montrent qu’on peut le faire à toute heure, car ce qui compte c’est la quantité de photons reçus par jour. La luminothérapie est à éviter chez tous ceux qui souffrent d’un glaucome, d’une conjonctivite ou ont une rétine malade.
Bien choisir son matériel
Comment faire le tri dans la jungle commerciale qui entoure cette technologie ? Plusieurs points importants garantissent l’efficacité de la lampe : un éclairement à la lumière blanche de 5000 lux minimum, un écran à diffusion homogène, un filtre UV, une diffusion vers le bas pour éviter l’éblouissement et la présence des normes UL et C-UL.
Pour obtenir un effet thérapeutique sur une dépression saisonnière (ou chronique), il est conseillé d’opter pour une lampe de luminothérapie plutôt que de simples ampoules. Il existe des lampes de luminothérapie à poser sur le bureau (comme la lampe Arabica ou Brightspark, ou encore la lampe de bureau Lumie Desk) et des lampes de luminothérapie « collective », pour profiter à plusieurs de séances de lumière du jour (comme la Mesa Mega). Enfin, si vous êtes sans cesse en déplacement dans votre travail, optez pour la Luminette, une lampe de luminothérapie portative qui se porte comme des lunettes, elle vous permettra d’effectuer votre séance où bon vous semble.